Notre offre


La veille des appareils

1. Éteignez vos appareils en veille

La plupart des appareils, même s'ils ne fonctionnent pas, disposent d'un système de veille.

Quand les appareils sont en veille, ils continuent à consommer.

Les spécialistes s'accordent pour évaluer entre 300 et 500 kWh par an la consommation d'un appareil en veille.
Le coût annuel minimum d'un appareil en veille est donc de : 300 x 0,13 € = 39 €.

  • Pensez à éteindre votre TV, votre vidéo ou votre lecteur DVD plutôt que de les mettre en veille avec la télécommande.
  • Une TV classique consomme autant d'énergie durant les 20 heures de veille quotidienne que pendant les 4 heures moyenne où elle est allumée.

Votre coût minimum est de : 300 x 0,13 x 3 = 117 €

2. Débranchez les appareils

Les petits ruisseaux font les grandes rivières : des petits gestes quotidiens faciles feront baisser votre facture d'électricité de plusieurs euros par mois.

  • Débranchez les appareils sans fil à batterie rechargeable (téléphone portable, brosse à dents électrique) lorsqu'ils sont chargés.
  • Ne laissez pas la cafetière allumée toute la journée : transférez le café dans un thermos pour qu'il reste chaud.
  • Éteignez votre chaîne hi-fi lorsque vous ne l'écoutez pas ou votre TV lorsque vous ne la regardez pas.

Sinon, ces derniers continuent à consommer inutilement de l'énergie.

3. Optez pour des prises à interrupteur

Vous avez peur d'oublier de débrancher chaque appareil.
Vous voulez gagner du temps.

  • Une solution simple consiste à opter pour des prises à interrupteur.

4. Choisissez bien vos équipements

Si vous vous équipez en lampes LED, préférez les lampes fonctionnant sur 200 volts.Le transformateur et le "dimmer" des luminaires basse tension consomment de l'énergie supplémentaire.

5. Les ordinateurs

Certains appareils comme les ordinateurs consomment même lorsqu'ils sont simplement branchés sur le secteur. Pour ceux-là, il vaut mieux débrancher la prise.

Ces équipements ont le même effet qu'une fuite d'eau : ils représentent plusieurs dizaines d'euros par an d'énergie brûlée pour rien. Un ordinateur fonctionne rarement seul, il est relié à plusieurs périphériques (imprimante, scanner, haut-parleurs) qui doivent aussi être éteints quand ils ne servent pas.

  • Quand plusieurs appareils sont branchés autour d'une unité centrale (c'est le cas pour l'informatique ou les ensembles "home cinema"), il est préférable de brancher les machines sur la même multiprise équipée d'un interrupteur. On peut ainsi couper l'alimentation de tous les appareils d'un seul geste.
  • Sachez que les écrans plats à cristaux liquides consomment beaucoup moins que les tubes cathodiques. Vous réalisez une économie de 60% pour un écran de taille identique. Plus l'écran est grand, plus il consomme.

6. Les piles

Pour les appareils fonctionnant sur pile; préférez les piles rechargeables qui sont plus économiques et plus écologiques. Un jeu de piles rechargeables revient de 26 à 30 fois moins cher que les piles jetables.

Le réfrigérateur et le congélateur

1. Chauffez moins la pièce qui abrite le réfrigérateur

Veillez à ne pas trop chauffer la pièce où se trouve votre réfrigérateur. En effet, sa consommation est directement liée à la température ambiante.

A titre d'exemple, s'il fait 18°C au lieu de 23°c dans la pièce, votre frigo consommera 38 % en moins.

2. Donnez un coup de main à votre réfrigérateur

  • Couvrez tous les plats cuisinés afin d'empêcher l'humidité de s'en échapper. Celle-ci peut entraîner la création d'une couche de givre dans l'appareil.
  • Ne mettez jamais d'aliments encore chauds dans le réfrigérateur.
  • Dégelez vos aliments congelés dans votre réfrigérateur; ils favorisent ainsi la réfrigération.
  • Ne gardez pas dans votre réfrigérateur des aliments qui peuvent se conserver à l'extérieur: bouteilles, petits pots, conserves non entamées.
  • Laissez la porte ouverte le moins longtemps possible sinon la chaleur et l'humidité pénètrent.
  • Réglez votre thermostat sur une puissance moyenne: pas besoin de descendre en-dessous de 4 à 5 °C pour la conservation des aliments.
  • Si votre réfrigérateur n'est pas encastré, veillez à nettoyer régulièrement les conduites de condensation à l'arrière de l'appareil.
  • Évitez de mettre trop de poids dans les portes. Une porte qui fonctionne mal provoque des pertes d'énergie.
  • Veillez à l'étanchéité de la porte du frigo et du congélateur. Un truc: glissez une feuille dans la porte, si vous arrivez à la retirer, le joint mérite d'être remplacé et vous économiserez environ 10% sur la consommation de votre frigo et de votre congélateur.
  • Lors d'absences prolongées de plus de 3 jours, débranchez vos appareils.

3. Dégivrez réfrigérateur et congélateur

La production de froid ménager représente une part importante de la consommation électrique, on l'estime à environ 450 kWh par an, ce qui correspond à un coût annuel de 59 €.

Dégivrez régulièrement vos congélateurs et réfrigérateurs car le givre crée une isolation.

Ainsi:

  • 5 mm de givre = 30 % de consommation en plus.
  • 1 cm de givre= 75% de consommation en plus.

4. Épargnez du travail au congélateur

Grosso modo, les principes qui s'appliquent pour le réfrigérateur s'appliquent également pour le congélateur.

  • Des aliments biens rangés vous permettront de laisser la porte moins longtemps ouverte et donc de faire des économies.
  • N'ouvrez pas votre congélateur en cas de panne de courant. Si cette panne ne dure pas plus de 24 heures, votre congélateur se maintiendra en dessous de 0 degré.
  • Evitez de laisser votre congélateur à moitié vide, le volume d'air à congeler sera moindre.
  • Laissez la porte ouverte le moins longtemps possible sinon la chaleur et l'humidité pénètrent.
  • Ne mettez jamais d'aliments encore chauds dans le congélateur.
  • Réglez votre thermostat au minimum: - 18 °C pour votre congélateur.
  • N'installez pas votre congélateur à côté d'une source de chaleur mais plutôt dans une pièce froide (cave, garage, buanderie...).
  • Veillez à placer votre réfrigérateur à quelques centimètres du mur.
  • Un surgélateur horizontal consomme 15% de moins que les surgélateurs verticaux.
Faire la cuisine

1. Optimalisez votre plaque de cuisson

Plaques électriques : plus chères à l'achat, les plaques à induction sont malgré tout les plus économiques (40% de consommation en moins).

  • Si vous cuisinez à l'électricité, utilisez la chaleur résiduelle et éteignez votre plaque de cuisson avant la fin du temps de préparation.
  • Cuisinez avec peu d'eau. Les légumes et les pommes de terre ne doivent être recouverts que d'un tiers d'eau.
  • Lorsque vous cuisinez, mettez les couvercles sur les casseroles. Sans couvercle, l'eau mettra 3 fois plus de temps pour bouillir.
  • Adaptez la taille de votre casserole au diamètre de votre plaque de cuisson, vous éviterez les déperditions d'énergie.
  • Les casseroles à pression et les casseroles à étages permettent d'économiser d'énergie.

2. Four : évitez la surchauffe

Les fours à gaz sont les plus économes en énergie. Coupez le chauffage dans la cuisine quand le four fonctionne et ne laissez pas fonctionner votre four avec la porte ouverte.

  • Éteignez votre four avant la fin de la cuisson, la chaleur résiduelle permettra de terminer la cuisson.
  • N'utilisez pas le gril si ce n'est pas nécessaire. Ce dernier va jusqu'à doubler la consommation.
  • Évitez de placer le four à côté du réfrigérateur ou du surgélateur.
  • Le four à air chaud chauffe plus vite.

3. Four à micro-ondes : réservez-le au réchauffage des aliments, mais pas à leur cuisson

  • De faibles quantités de liquide (une tasse de lait ou un verre d'eau) chauffent rapidement et de manière économique au micro-ondes.
  • Un plat dans lequel les aliments sont superposés les uns sur les autres cuit moins vite.
  • Le four micro-ondes permet de réaliser une économie de 75% par rapport aux fours traditionnels.
Chauffage

Le chauffage représente, en moyenne, 75 % de la facture énergétique.

Quelques efforts sur ce poste peuvent permettre d'alléger le montant de la facture.

Pour se chauffer, un ménage consomme en moyenne 2500 litres de mazout (ou 2500 m³ de gaz naturel) par an: au prix actuel de l'énergie, un comportement économe en énergie est d'autant plus souhaitable!

Sur une vie, les économies qui peuvent être réalisées sur le poste "chauffage" d'un ménage peuvent atteindre jusqu'à la moitié de la valeur d'une maison.

1. Laissez entrer le soleil

Ouvrez les tentures le matin et profitez des fenêtres côté soleil. Les rayons solaires sont gratuits.

2. Fermez les tentures la nuit

Fermez les rideaux, tentures, stores et volets la nuit. Vous garderez une grande partie de la chaleur à l'intérieur.

Faisons quelques calculs :

Économie = 750 €/an (coût annuel de chauffage d'un appartement) X 0,13 (Perte d'énergie des vitres) X la réduction de perte d'énergie

Quelques exemples :

  • Pour une fenêtre simple vitrage, un volet permet de diminuer la perte d'énergie de 25% soit un gain de 24 à 57 € par an.
  • Pour une fenêtre double vitrage, un volet permet de diminuer la perte d'énergie de 60% soit un gain de 58 à 136 € par an.

3. Dégagez les radiateurs

Ne mettez rien devant les radiateurs ou les convecteurs et ne les couvrez pas non plus.

Sinon, vous empêchez la diffusion de la chaleur émise par les radiateurs.

De même, il faut dépoussiérer le corps de chauffe des radiateurs et des convecteurs de manière à ne pas réduire le rendement d'émission de chaleur.

4. Pensez à l'arrière de votre radiateur

Collez un panneau recouvert d’une feuille d’aluminium derrière votre radiateur. La partie réfléchissante de la feuille isolante d’aluminium doit être tournée vers le radiateur. Ces panneaux réfléchissent la chaleur émise par les radiateurs, vers la pièce et non vers le mur. Vous pouvez ainsi réduire vos pertes de chaleurs de 70 %.

Économie = 1750 €/an (coût annuel du chauffage) X 0,05 (perte d'énergie 5%) X 0,7 (réduction de perte d'énergie) = 61 € par an.

5. Vous sortez ? Coupez !

Réduire la température de la pièce jusqu'à 15-16°C la nuit permet d'économiser environ 13 % (= 97 à 227 € par an) sur la facture totale de chauffage.

Si le chauffage peut également être mis en veilleuse pendant la journée, parce que vous êtes absent, cette économie atteint alors environ 24 % (= 180 à 420 € par an).

On peut utiliser un thermostat d'ambiance à horloge pour couper le chauffage la nuit et pendant les périodes d'absence.

Remarque : il ne faut pas réduire la température à moins de 14°C pour éviter les problèmes de condensation.

6. Réglez votre thermostat

Le thermostat est un bon outil de régulation mais il faut bien l'utiliser.

En effet, baisser votre thermostat d'un degré réduit votre consommation d'environ 6% (= 45 à 122 €).

Il faudra donc veiller à choisir une température adaptée à l'usage de la pièce :

  • 18°C dans la cuisine.
  • 19°C à 22°C dans les pièces de séjour.
  • 16°C à 18°C dans la chambre à coucher.
  • 16°C pour le corridor, la cage d'escalier et le WC.

Par ailleurs, il est conseillé de bien fermer les portes des locaux peu on non chauffés afin de ne pas diffuser le froid dans les autres pièces.

De même, il faut toujours bien fermer les portes entre les lieux de vie et les couloirs.

7. Ventilez la maison

Chauffer une maison sèche est plus rapide et coûte moins cher. C'est pourquoi il est conseillé d'aérer afin d'évacuer l'humidité.

Il ne faut pas pour autant ouvrir les fenêtres en permanence.

L'idéal est d'aérer 15 minutes par jour en ayant veillé à fermer les vannes thermostatiques avant.

Lors de la ventilation, l'air refroidi qui va s'échapper sera rapidement réchauffé car les murs, eux, n'auront pas eu le temps de refroidir (un mur met 1000 fois plus de temps à chauffer que l'air ambiant).

La ventilation a également un impact positif sur la santé.

En effet, l'humidité favorise le développement d'acariens, de blattes et de moisissures responsables d'allergies respiratoires.

8. Renoncez à la clim

Une telle installation consomme 2 fois plus d'électricité que 3 lessives par semaine.

Ne pas se laissez tenter par la clim vous permet d'éviter une augmentation de 25% de votre facture annuelle d'électricité.

9. Isolez

Isolez les conduites de chauffage qui traversent des endroits non chauffés.

On estime que, dans les parties non chauffées, on peut perdre jusqu'à 6 litres de mazout (ou 6 m³? de gaz) par an et par mètre de tuyau de chauffage non isolé.

Pour 10 mètres cela vous coûte : 31 € (6 l x 10 x 0,516 €/l) pour le mazout et 26 € (6/9 x 10 x 3,9 €/KWh) pour le gaz.

En hiver, placez des matériaux isolants au bas des portes et autour des vieux châssis pour empêcher le froid extérieur de rentrer.

10. Purgez et entretenez votre chaudière

Purgez les radiateurs car sans cela il faudra chauffer beaucoup plus longtemps pour obtenir la température ambiante habituelle.

Entretenez régulièrement votre chaudière ou vos appareils de chauffage.

Tous les deux ans pour la chaudière au gaz ou tous les ans pour la chaudière au mazout ou au bois (tous les ans pour les chaudières au Mazout depuis 1978).

Un brûleur mal réglé provoque une hausse de la consommation de 20%!

Un dépôt de suie de 1 mm sur les surfaces de chauffage fait augmenter la consommation de 3%.

11. Chauffage : faites le bon choix

Le gaz naturel et le mazout sont les deux énergies les moins coûteuses pour chauffer votre habitation. Ces énergies sont environ 3 fois moins chères que l’électricité.

Les radiateurs électriques d'appoint doivent servir à chauffer une salle de bain, car ils chauffent rapidement et permettent ainsi d'éviter de chauffer inutilement toutes les pièces de la maison.

Chauffer toute son habitation avec des radiateurs électriques d'appoint est une aberration. Comme ces appareils consomment entre 1500 et 2000 watts, allumer un de ces appareils pendant 2 heures vous coûte entre 97 et 130 € par an.

L'éclairage économique

1. Éteignez la lumière en sortant

Il est préférable d'éteindre la lumière lorsqu'un espace n'est pas utilisé.
Par ailleurs, le fait d'éteindre et d'allumer la lumière n'entraîne pas de surconsommation d'énergie.

Faisons un petit calcul :
Imaginons que vous laissiez allumée la lumière (hypothèse de 3 lampes de 60 W) pendant 2 heures par jour.
Sur un an cela représente un coût de :

60 W x 3 x (0,13€ /1000) X 2h x 365 jours = 17 €/an.

2. Le mythe du néon

Il n'est pas plus économique de laisser les tubes au néon allumés plutôt que de les éteindre et les allumer chaque fois que l'on utilise la pièce.

L'allumage d'un tube au néon nécessite un pic de courant, mais cette surconsommation ne dure qu'une fraction de seconde et ne justifie en aucun cas de ne pas éteindre le néon lorsqu'on sort d'une pièce.

3. Faites rayonner vos murs

Cela ne vient pas directement à l'esprit mais la couleur de vos murs peut avoir une influence sur votre facture d'électricité.
Choisissez des couleurs claires pour votre intérieur. Elles réfléchissent la lumière. Si vous utilisez des couleurs foncées, vous aurez besoin de plus de lumière artificielle.

4. Exploitez la lumière naturelle

Tant que vous le pouvez, profitez des rayons du soleil. Ils sont gratuits.

5. Utilisez un temporisateur

Si vous avez tendance à oublier la lumière, certains appareils peuvent vous aider.
Installez un temporisateur (minuterie) dans votre garage, votre couloir ou votre cave.
Ce dernier coupera automatiquement la lumière au bout d'un certain temps.

6. Utilisez des lampes économiques

Les ampoules économiques ont fortement évolué, les premières étaient grandes et de forme peu esthétique.
La nouvelle génération est plus petite et en forme de poire; la couleur de la lumière émise est plus agréable.

Les ampoules économiques consomment 5 à 6 fois moins et durent jusqu'à 12 fois plus longtemps., 10 fois moins pour les LED et durée de vie : 20 fois plus.
Même si elles sont plus chères à l'achat, elles sont incontestablement plus rentables.

Quelques types de lampes économiques:

  • Les lampes fluocompactes = économie de 75 %
  • Les lampes halogènes avec couche infrarouge réfléchissante= - 30%
  • Une lampe LED : = -80%

Faisons un petit calcul :

Si je remplace 5 ampoules de 60 W par des ampoules fluocompactes équivalentes (15 W) et que je les utilise 4h/j.
Par an j'économise :

Consommation d'une ampoule classique
60 W x 5 x (0,13 €/1000) x 4h x 365 = 56,94 €/an

Consommation d'une ampoule économique:
15 W x 5 x (0,13 €/1000) x 4h x 365 j= 14,24 €/an

Consommation d'une LED:
5 W x 5 x (0,13 €/1000) x 4h x 365 j= 4,75 €/an
 

 

En terme de consommation, mon économie annuelle est donc de 52,2 €/an.

Pour connaître mon économie nette, il faudra déduire de mes économies annuelles, le différentiel de prix entre une lampe classique et une lampe économique.

De nos jours, toutes les lampes sont obligatoirement marquées d'un label énergétique, c.-à-d. un indice de consommation. La plupart des lampes économiques sont marquées d'un label A ou B, les lampes halogènes d'un C ou D, les lampes à incandescence traditionnelle d'un E, F ou G.

7. Éclairez ce qui doit l'être

Pour la lecture, préférez un éclairage local. Dans ce type de situation, il ne sert à rien d'éclairer l'ensemble d'une pièce.

8. Nettoyez vos lampes et abats-jours

Des abats jours foncés absorbent de la lumière.
Par ailleurs, les lampes, abat-jour et rideaux régulièrement nettoyés ont un meilleur rendement lumineux.

9. Aménagez votre maison

Si vous construisez ou si vous rénovez : l'aménagement de puits de lumière (coupoles, fenêtres de toit,..) apporte un gain considérable de lumière naturelle dans l'habitat et permet des économies d'éclairage jusque tard dans la journée.

Plutôt qu'un gros halogène de 150 watts accroché au plafond, répartissez de petites lampes à faible consommation d'énergie aux 4 coins de la pièce.

Évitez d'installer une lampe dans un recoin, derrière un meuble ou devant une fenêtre : une part de la lumière produite serait perdue et il vous faudrait allumer d'autres lampes.

Entretien de la maison: laver, secher, repasser

1. Choisissez judicieusement vos produits ménagers

L'entretien de la maison coûte cher. Mais on ne peut pas s'abstenir d'entretenir sans quoi tout se dégrade à grande vitesse. Comment faire attention aux bons éléments à employer?

Voici quelques astuces pour tenir la maison de façon économe, écolo et maligne :

  • Choisissez vos produits avec discernement : fiez-vous toujours au prix au litre (ou au kilo) plus éloquent que les étiquettes de type "promo".
  • Évitez de céder aux remèdes miracle promus par les fabricants et lancés comme des tendances qui vous coûtent 2 fois plus cher.
  • Évitez à tout prix les fameuses lingettes qui ne sont jamais que des chiffons imbibés de savons, hors de prix et hyper-polluants (non biodégradables).
  • Privilégiez les grands volumes en vérifiant qu'ils sont moins chers et ayez recours au maximum aux écorecharges (car une part non négligeable du prix payé provient de l'emballage).
  • Détartrez et désinfectez la cuisine et la salle de bain au vinaigre blanc (parfois vendu plus cher sous la forme du vinaigre de nettoyage bio). Vous pouvez tout nettoyer au vinaigre blanc : chromes et robinetteries, fer à repasser, bouilloire, tasses en porcelaine, vitres, miroirs et verres de lunettes...
  • Fabriquez vous-même vos produits d'entretien qui vous reviendront 10 fois moins chers en utilisant, par exemple, du bicarbonate de sodium dans l'eau de lavage du ménage pour désodoriser et désinfecter poubelles et réfrigérateurs... ou diluez 150g de savon de Marseille dans 3 litres d'eau pour votre lessive liquide...

2. Ménagez votre lave-vaisselle

Ne faites tourner votre lave vaisselle que lorsqu'il est rempli, sinon faites la vaisselle à la main en n'utilisant l'eau que pour rincer (40 à 70€/an d'économie).

  • Si vous n'avez pas assez de vaisselle pour que la machine soit complètement chargée, utilisez le programme "prélavage".
  • Après le repas, vous débarrassez votre vaisselle des résidus de nourriture et de sauce à l'aide d'une spatule ou d'un essuie-tout.
  • Rincez sous l'eau froide les grandes pièces peu sales.
  • Décrassez préalablement les fonds de casseroles fortement souillés de façon à faire des économies.
  • Utilisez toujours des programmes adaptés. Un programme économique à basse température est rapide et économique. N'utilisez le programme de lavage intensif que pour la vaisselle très sale.
  • N'utilisez pas trop de produit pour la vaisselle, nettoyez régulièrement le filtre et utilisez de temps en temps un produit anticalcaire.
  • Faites sécher la vaisselle à l'air libre, évitez d'utiliser la fonction séchage.

3. Ménagez votre lave-linge

Chauffer l'eau est l'étape qui consomme le plus d'énergie dans le cycle de lavage.

  • Utilisez la température la plus basse possible : de nombreux produits nettoyants sont efficaces à froid et un cycle à 90°C consomme 3 fois plus d'énergie qu'un lavage à 40°C.
  • Faire tourner deux machines à moitié pleines coûte plus cher qu'une remplie. En installant des bacs à linge dans la salle de bains, chacun peut trier ses vêtements quand il se déshabille. Et lorsque le bac est plein, faites tourner une machine.
  • Remplissez suffisamment le tambour mais n'exagérez pas. Un tambour est correctement rempli lorsque vous pouvez encore passer votre main au dessus des vêtements.
  • L'abondance de mousse diminue la puissance du lave linge, il est donc préférable de ne pas utiliser trop de poudre à lessiver.
  • Choisissez un programme adapté. Le programme de prélavage n'est indispensable que si vos vêtements sont très sales.
  • Interrompez le cycle de lavage juste avant le rinçage et ajoutez dans le tambour les vêtements délicats qui doivent rester moins longtemps en machine. Cela évite de faire un programme spécifique pour eux.
  • Raccordez votre lave-linge à votre citerne d'eau de pluie. Moins de calcaire et donc moins de produit à utiliser.
  • Procédez régulièrement au détartrage de votre machine et nettoyer régulièrement les filtres.
  • Débranchez votre lave linge après chaque utilisation.

4. Réduisez l'utilisation du sèche-linge

Le sèche-linge est un appareil coûteux, gourmand en énergie (un sèche-linge consomme 2 à 3 fois plus qu'un lave-linge sur un an) et qui n'est indispensable que pour les familles nombreuses.

  • N'utilisez votre sèche-linge que si vous ne pouvez faire autrement. Un séchage "prêt à ranger" par semaine vous coûte entre 20 et 27 € par an.
  • Les appareils à condensation consomment un peu plus d'énergie. Si vous disposez d'une ouverture, choisissez de préférence un appareil à évacuation.
  • Les sèche-linge à commande électronique consomment moins car ils s'arrêtent lorsque le linge a atteint le degré de séchage désiré.
  • Le linge bien essoré sèche plus vite.
  • Ne laissez pas sécher trop longtemps du linge qui doit encore être repassé. C'est du gaspillage.
  • Nettoyez régulièrement le filtre du sèche-linge.
  • Choisissez le bon programme. Les matières synthétiques sèchent plus vite que le lin ou le coton.
  • Evitez de surcharger votre sèche-linge.
  • Placez votre sèche-linge dans des locaux bien aérés voire non chauffés : cela réduit le temps de séchage mais aussi les risques de moisissures dues à l'humidité.

5. Sans oublier le repassage

  • Les fers à repasser à vapeur sont plus rapides et donc plus économiques.
  • Une housse réfléchissant la chaleur permet de faire des économies.
  • Débranchez le fer à repasser dès que vous ne l'utilisez plus. Vous épargnerez de l'énergie et c'est plus sûr.

6. Ni l'aspirateur...

  • Changez son sac régulièrement, car avec un sac archi-plein, il consomme plus d'énergie et perd de son efficacité.
Salle de bain et économie d'eau

En moyenne, nous consommons chacun de 40 à 80 litres d'eau chaude par jour.
Pour un ménage, cela représente au moins 10 à 20% de la consommation énergétique annuelle attribuée au chauffage de l'habitation.

La règle de base pour consommer le moins possible d'énergie : produire l'eau chaude directement quand on la consomme, en évitant de la stocker.

Pour choisir le système de production d'eau chaude le plus adapté à vos besoins, un avis peut être rendu par les guichets de l'énergie.

1. La douche et le bain

Une douche consomme 30 à 40 litres d'eau contre 100 à 130 pour un bain.

  • On peut donc prendre 3 douches pour un bain.
  • Installez une pomme de douche économique. Cette dernière est peu coûteuse et réduit le débit. On estime de 40 à 50% la réduction de la consommation d'eau.
  • Deux enfants peuvent partager le même bain : économie 50%.

2. La robinetterie

  • Traquez les fuites : veillez à l'état des joints des robinets. Un robinet d'eau chaude qui fuit constitue une source importante de gaspillage d'énergie.
  • N'ouvrez pas vos robinets à fond à chaque utilisation.
  • Choisissez des mélangeurs modernes permettant de couper l'eau sans avoir à la régler à nouveau.
  • Limitez le volume de la chasse d'eau avec une brique ou posez une chasse d'eau à deux vitesses (+/- 65€ d'économie / an pour une famille de 4 personnes).
  • Quand vous vous lavez les mains, quand vous vous brossez les dents, quand vous vous savonnez, coupez l'eau.

3. Le chauffe-eau

En général, l'eau chaude est portée à une température excessive. Dans la plupart des cas, 40 à 50 degrés suffisent largement.

  • Veillez à régler la température de l'eau chaude du chauffe-eau, de façon à ce qu'elle ne soit pas mélangée à trop d'eau froide car c'est de l'énergie gaspillée.
  • Optez pour un chauffe-eau gaz sans veilleuse. La consommation de la veilleuse est d'environ 120 m³ par an.
  • Si vous changez votre chauffe-eau, veillez à ce que le nouveau soit d'une capacité optimale pour le ménage.

4. Le boiler

La température de stockage conseillée dans le boiler est de 55 degrés de manière à éviter l'apparition de bactéries ou la formation excessive de calcaire.

Si vous êtes équipé d'un boiler électrique, il est conseillé d'en couper l'alimentation quand on s'absente pour plus de 24 heures afin de supprimer la consommation due au maintien de la température.

Il faut régulièrement détartrer le boiler électrique, celui sur chaudière et le chauffe-eau : le calcaire diminue le rendement de ces appareils.

5. La ventilation des salles de bain

Il faut veiller à la bonne ventilation des salles de bain et des cuisines équipées d'un chauffe-eau au gaz par une amenée d'air frais d'au moins 150 cm². Si ce n'est pas le cas, si l'appareil n'est pas raccordé à une cheminée ou si celle-ci ne remplit pas correctement son rôle d'évacuation des fumées, il peut produire du monoxyde de carbone (CO). C'est un gaz inodore, incolore et insipide qui, s'il est inhalé, peut s'avérer mortel. Les premiers symptômes de l'intoxication sont des maux de tête, des vomissements, etc.

Lors d'une première installation, il vaut mieux opter pour un chauffe-eau à ventouse étanche.

Le risque d'intoxication au CO disparaît et une prime régionale est disponible pour ce chauffe-eau.

Appareils électriques

Il faut savoir que la consommation des appareils électroménagers représente environ 20% de la facture d'électricité des ménages.

Ils sont classés sur une échelle allant de A à G. Avant d'acheter un appareil, vérifiez la consommation électrique de ce dernier.

energie

Exemple des frigos :

  • Les frigos actuels consomment en moyenne 40 % de moins que les modèles d'il y a 15 ans.
  • La diminution peut atteindre jusque 60% pour les modèles les plus performants, ce qui représente une économie annuelle de 30 à 50 €.
  • A côté de ces aspects plus techniques, il faut veiller à choisir un appareil qui ne soit pas surdimensionné par rapport à vos besoins.
  • Préférez les appareils de type "classe A" qui consomment moins d'énergie. Pas toujours plus cher à l'achat mais plus économique à l'usage, ils seront à terme plus rentables.
  • La rubrique consommation d'énergie en kWh permet d'appréhender le coût énergétique de l'appareil.
  • Un appareil A ++ consomme 20% d'énergie en moins qu'un A+.
Investir pour économiser

Différents types d'investissements économiseurs d'énergie peuvent être réalisés.

1. L'isolation

L'isolation thermique protège le logement contre les agressions du froid et permet de réduire les dépenses de chauffage.

1 a. Construction ou rénovation

Quand on construit ou rénove une maison, il est important d'y prévoir :

  • Une isolation performante dans la toiture, les murs, les planchers, les portes extérieures.
  • Des doubles vitrages super isolants et des châssis performants.
  • La construction d'espaces "tampons" (combles, annexes, remises, ateliers, vérandas..) qui protègent les zones de logement proprement dites.

1.b. Qu'est-ce que le niveau K?

Le niveau "K" définit l'isolation thermique globale d'une habitation.

Plus il est petit, meilleure est l'isolation.

Actuellement, on impose un niveau k inférieur à 55 pour tous les logements neufs.

On recommande un niveau k de 45.

En comparaison, une maison des années 70 qui n'est pas du tout isolée présente un niveau k d'environ 180!

Plusieurs éléments peuvent être thermiquement isolés :

  • les murs;
  • le toit;
  • les sols;
  • la tuyauterie

Investir dans la performance énergétique de son logement est à terme rentable.

En effet, cela permet de diminuer la facture énergétique jusqu'à 40%.

2. Vannes thermostatiques et thermostat

Équipez l'installation de chauffage d'un thermostat et de vannes thermostatiques.

Bien réglés, ces outils peuvent réduire votre facture de 15 à 25%.

3. Entretenez votre chaudière

Une chaudière doit être régulièrement entretenue.

Ce faisant, vous économisez de 3 à 5% de combustible et vous garantissez votre sécurité.

4. Remplacez votre chaudière

Si votre chaudière a plus de 20 ans, vous devriez penser à la remplacer.

La consommation des nouvelles chaudières est beaucoup moins importante et vous permet de réaliser des économies substantielles tout en polluant moins.

Profitez des primes.

Pour une série d'investissements économiseurs d'énergie, des primes sont accordées chaque année par les Régions.

Dans le cadre de tels investissements, l'état fédéral accorde également certaines déductions fiscales.

5. Choisir votre nouvelle chaudière

Vous avez le choix entre :

  • Une chaudière au mazout au label européen CE ou au label privé OPTIMAZ;
  • Une chaudière au gaz au label européen CE ou au label privé HR + (basse température) ou HP TOP (condensation) ou HR;
  • Une chaudière au bois aux normes européennes (EN12809 et EN303-5).

Par ailleurs, il faut opter pour une chaudière au dimensionnement optimal pour votre habitat.

Une évaluation peut être menée par les guichets de l'énergie.

Enfin, il faut voir si la production d'eau chaude sanitaire doit être couplée ou indépendante de la chaudière. La réponse dépendra de la distance entre la chaufferie et la salle de bains. Si elle est supérieure à 8 mètres, alors le découplage est conseillé.

6. Choisir vos nouveaux radiateurs

Si vous construisez à neuf ou rénovez, investissez dans des radiateurs légèrement surdimensionnés.

En effet, cela garantit des relances rapides de chauffage qui augmentent le confort sans surconsommation d'énergie.

Les guichets de l'énergie pourront examiner les devis détaillés de votre chauffagiste.

Les énergies renouvelables

A la place ou en complément des énergies fossiles, l'utilisation d'énergies renouvelables permet d'importantes économies et contribue à réduire la pollution.

Le développement de filières énergies renouvelables crée en outre des emplois locaux durables et contribue à la dynamique économique générale.

Il existe plusieurs solutions :

  • le chauffe-eau solaire;
  • l'électricité solaire;
  • le chauffage solaire;
  • le chauffage au bois;
  • la pompe à chaleur.

Même si ces différents outils représentent un coût au départ, ils sont amortis dans le temps et sont à terme rentables.

Par ailleurs, il faut noter que les pouvoirs publics accordent des aides pour soutenir ce type d'investissements.

1. Le chauffe-eau solaire

Placé sur le toit de l'habitation, des capteurs solaires transforment la lumière du soleil en chaleur et la transmettent à un réservoir d'eau.

Si l'eau n'est pas assez chaude, le système traditionnel de chauffage fournit automatiquement les degrés supplémentaires nécessaires. Cette technologie a fait ses preuves à travers toute l'Europe.

La taille standard d'un capteur solaire familial se situe entre 4 et 6 m² : il est donc nécessaire de disposer d'une surface de toiture suffisante, bien orientée (entre le sud-ouest et le sud-est) et sans ombrage.

Comme il faut stocker l'eau chaude sanitaire, il est également indispensable d'avoir suffisamment de place pour installer un réservoir de 200 à 300 litres. C'est techniquement réalisable dans la plupart des maisons unifamiliales et dans de nombreux appartements.

2. L'électricité solaire

On appelle "photovoltaïque" le phénomène de transformation du rayonnement lumineux en électricité. Les techniques d'exploitation récentes de ce phénomène sont très efficaces et tout à fait fiables.

L'énergie photovoltaïque est adaptée au milieu urbain. En plaçant une dizaine de mètres carrés de capteurs photovoltaïques sur son toit, on peut contribuer à la production de l'électricité nécessaire au fonctionnement d'un ménage.

Avec 10 m² de panneaux photovoltaïques et un comportement économe en énergie, près de 40% de vos besoins en électricité seront couverts. Et ce gratuitement et sans changer votre confort.

3. Le chauffage solaire

Le chauffage solaire se compose de capteurs solaires thermiques généralement placés en toiture ou en auvent. Cette technique est similaire à celle du chauffe-eau solaire.

Les capteurs absorbent le rayonnement solaire et le transforment en chaleur. Comme pour le chauffe-eau solaire, on stocke la chaleur dans un réservoir d'eau. On utilisera alors cette eau pour chauffer la maison à travers de grandes surfaces d'échange.

En plus de participer au chauffage, de telles installations permettent de fournir la majeure partie des besoins en eau chaude sanitaire. Comme pour les autres techniques, ce « système combiné » ne fournit pas la totalité du chauffage d'une habitation.

Il s'agit d'un complément à l'existant.

Une installation de chauffage traditionnelle demeure nécessaire.

4. Le chauffage au bois

Si vous devez remplacer une chaudière existante, vous pouvez acquérir une chaudière moderne aux granulés de bois, souvent appelés pellets.

Entièrement naturels, ceux-ci sont faits de sciure compressée sans aucun additif.

Les chaudières aux pellets sont entièrement automatiques et d'un confort identique à celles fonctionnant au mazout. Le combustible est livré une fois par an ou plus en fonction du volume de stockage disponible. Ce système est plus économique qu'un chauffage traditionnel.

Les appareils de chauffage individuel au bois tels les inserts et les poêles sont souvent utilisés comme chauffage d'appoint.

Avec la montée du prix du mazout et du gaz naturel, ils sont de plus en plus souvent employés comme chauffage principal des pièces de séjour. Ces dernières années, des appareils de nouvelle génération sont apparus sur le marché : ces installations doivent être privilégiées. A noter, qu'à coté des poêles à bûches, il existe également des poêles aux pellets entièrement automatiques ainsi que des poêles de masse (en pierre).

5. La pompe à chaleur

La pompe à chaleur (ou chauffage thermodynamique) est une technologie qui permet, à l'aide d'électricité, de puiser la chaleur présente dans l'air, l'eau ou le sol, et de la redistribuer dans une habitation pour la chauffer.

La pompe à chaleur, c'est donc un système de chauffage qui fait partiellement appel aux sources d'énergie renouvelables puisqu'elle utilise de l'électricité pour fonctionner, mais de façon réduite.

Le chauffage thermodynamique est tout à fait fiable et permet de nombreuses économies d'énergies fossiles.

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