La plupart des appareils, même s'ils ne fonctionnent pas, disposent d'un système de veille.
Quand les appareils sont en veille, ils continuent à consommer.
Les spécialistes s'accordent pour évaluer entre 300 et 500 kWh par an la consommation d'un appareil en veille.
Le coût annuel minimum d'un appareil en veille est donc de : 300 x 0,13 € = 39 €.
Votre coût minimum est de : 300 x 0,13 x 3 = 117 €
Les petits ruisseaux font les grandes rivières : des petits gestes quotidiens faciles feront baisser votre facture d'électricité de plusieurs euros par mois.
Sinon, ces derniers continuent à consommer inutilement de l'énergie.
Vous avez peur d'oublier de débrancher chaque appareil.
Vous voulez gagner du temps.
Si vous vous équipez en lampes LED, préférez les lampes fonctionnant sur 200 volts.Le transformateur et le "dimmer" des luminaires basse tension consomment de l'énergie supplémentaire.
Certains appareils comme les ordinateurs consomment même lorsqu'ils sont simplement branchés sur le secteur. Pour ceux-là, il vaut mieux débrancher la prise.
Ces équipements ont le même effet qu'une fuite d'eau : ils représentent plusieurs dizaines d'euros par an d'énergie brûlée pour rien. Un ordinateur fonctionne rarement seul, il est relié à plusieurs périphériques (imprimante, scanner, haut-parleurs) qui doivent aussi être éteints quand ils ne servent pas.
Pour les appareils fonctionnant sur pile; préférez les piles rechargeables qui sont plus économiques et plus écologiques. Un jeu de piles rechargeables revient de 26 à 30 fois moins cher que les piles jetables.
Veillez à ne pas trop chauffer la pièce où se trouve votre réfrigérateur. En effet, sa consommation est directement liée à la température ambiante.
A titre d'exemple, s'il fait 18°C au lieu de 23°c dans la pièce, votre frigo consommera 38 % en moins.
La production de froid ménager représente une part importante de la consommation électrique, on l'estime à environ 450 kWh par an, ce qui correspond à un coût annuel de 59 €.
Dégivrez régulièrement vos congélateurs et réfrigérateurs car le givre crée une isolation.
Ainsi:
Grosso modo, les principes qui s'appliquent pour le réfrigérateur s'appliquent également pour le congélateur.
Plaques électriques : plus chères à l'achat, les plaques à induction sont malgré tout les plus économiques (40% de consommation en moins).
Les fours à gaz sont les plus économes en énergie. Coupez le chauffage dans la cuisine quand le four fonctionne et ne laissez pas fonctionner votre four avec la porte ouverte.
Le chauffage représente, en moyenne, 75 % de la facture énergétique.
Quelques efforts sur ce poste peuvent permettre d'alléger le montant de la facture.
Pour se chauffer, un ménage consomme en moyenne 2500 litres de mazout (ou 2500 m³ de gaz naturel) par an: au prix actuel de l'énergie, un comportement économe en énergie est d'autant plus souhaitable!
Sur une vie, les économies qui peuvent être réalisées sur le poste "chauffage" d'un ménage peuvent atteindre jusqu'à la moitié de la valeur d'une maison.
Ouvrez les tentures le matin et profitez des fenêtres côté soleil. Les rayons solaires sont gratuits.
Fermez les rideaux, tentures, stores et volets la nuit. Vous garderez une grande partie de la chaleur à l'intérieur.
Faisons quelques calculs :
Économie = 750 €/an (coût annuel de chauffage d'un appartement) X 0,13 (Perte d'énergie des vitres) X la réduction de perte d'énergie
Quelques exemples :
Ne mettez rien devant les radiateurs ou les convecteurs et ne les couvrez pas non plus.
Sinon, vous empêchez la diffusion de la chaleur émise par les radiateurs.
De même, il faut dépoussiérer le corps de chauffe des radiateurs et des convecteurs de manière à ne pas réduire le rendement d'émission de chaleur.
Collez un panneau recouvert d’une feuille d’aluminium derrière votre radiateur. La partie réfléchissante de la feuille isolante d’aluminium doit être tournée vers le radiateur. Ces panneaux réfléchissent la chaleur émise par les radiateurs, vers la pièce et non vers le mur. Vous pouvez ainsi réduire vos pertes de chaleurs de 70 %.
Économie = 1750 €/an (coût annuel du chauffage) X 0,05 (perte d'énergie 5%) X 0,7 (réduction de perte d'énergie) = 61 € par an.
Réduire la température de la pièce jusqu'à 15-16°C la nuit permet d'économiser environ 13 % (= 97 à 227 € par an) sur la facture totale de chauffage.
Si le chauffage peut également être mis en veilleuse pendant la journée, parce que vous êtes absent, cette économie atteint alors environ 24 % (= 180 à 420 € par an).
On peut utiliser un thermostat d'ambiance à horloge pour couper le chauffage la nuit et pendant les périodes d'absence.
Remarque : il ne faut pas réduire la température à moins de 14°C pour éviter les problèmes de condensation.
Le thermostat est un bon outil de régulation mais il faut bien l'utiliser.
En effet, baisser votre thermostat d'un degré réduit votre consommation d'environ 6% (= 45 à 122 €).
Il faudra donc veiller à choisir une température adaptée à l'usage de la pièce :
Par ailleurs, il est conseillé de bien fermer les portes des locaux peu on non chauffés afin de ne pas diffuser le froid dans les autres pièces.
De même, il faut toujours bien fermer les portes entre les lieux de vie et les couloirs.
Chauffer une maison sèche est plus rapide et coûte moins cher. C'est pourquoi il est conseillé d'aérer afin d'évacuer l'humidité.
Il ne faut pas pour autant ouvrir les fenêtres en permanence.
L'idéal est d'aérer 15 minutes par jour en ayant veillé à fermer les vannes thermostatiques avant.
Lors de la ventilation, l'air refroidi qui va s'échapper sera rapidement réchauffé car les murs, eux, n'auront pas eu le temps de refroidir (un mur met 1000 fois plus de temps à chauffer que l'air ambiant).
La ventilation a également un impact positif sur la santé.
En effet, l'humidité favorise le développement d'acariens, de blattes et de moisissures responsables d'allergies respiratoires.
Une telle installation consomme 2 fois plus d'électricité que 3 lessives par semaine.
Ne pas se laissez tenter par la clim vous permet d'éviter une augmentation de 25% de votre facture annuelle d'électricité.
Isolez les conduites de chauffage qui traversent des endroits non chauffés.
On estime que, dans les parties non chauffées, on peut perdre jusqu'à 6 litres de mazout (ou 6 m³? de gaz) par an et par mètre de tuyau de chauffage non isolé.
Pour 10 mètres cela vous coûte : 31 € (6 l x 10 x 0,516 €/l) pour le mazout et 26 € (6/9 x 10 x 3,9 €/KWh) pour le gaz.
En hiver, placez des matériaux isolants au bas des portes et autour des vieux châssis pour empêcher le froid extérieur de rentrer.
Purgez les radiateurs car sans cela il faudra chauffer beaucoup plus longtemps pour obtenir la température ambiante habituelle.
Entretenez régulièrement votre chaudière ou vos appareils de chauffage.
Tous les deux ans pour la chaudière au gaz ou tous les ans pour la chaudière au mazout ou au bois (tous les ans pour les chaudières au Mazout depuis 1978).
Un brûleur mal réglé provoque une hausse de la consommation de 20%!
Un dépôt de suie de 1 mm sur les surfaces de chauffage fait augmenter la consommation de 3%.
Le gaz naturel et le mazout sont les deux énergies les moins coûteuses pour chauffer votre habitation. Ces énergies sont environ 3 fois moins chères que l’électricité.
Les radiateurs électriques d'appoint doivent servir à chauffer une salle de bain, car ils chauffent rapidement et permettent ainsi d'éviter de chauffer inutilement toutes les pièces de la maison.
Chauffer toute son habitation avec des radiateurs électriques d'appoint est une aberration. Comme ces appareils consomment entre 1500 et 2000 watts, allumer un de ces appareils pendant 2 heures vous coûte entre 97 et 130 € par an.
Il est préférable d'éteindre la lumière lorsqu'un espace n'est pas utilisé.
Par ailleurs, le fait d'éteindre et d'allumer la lumière n'entraîne pas de surconsommation d'énergie.
Faisons un petit calcul :
Imaginons que vous laissiez allumée la lumière (hypothèse de 3 lampes de 60 W) pendant 2 heures par jour.
Sur un an cela représente un coût de :
60 W x 3 x (0,13€ /1000) X 2h x 365 jours = 17 €/an.
Il n'est pas plus économique de laisser les tubes au néon allumés plutôt que de les éteindre et les allumer chaque fois que l'on utilise la pièce.
L'allumage d'un tube au néon nécessite un pic de courant, mais cette surconsommation ne dure qu'une fraction de seconde et ne justifie en aucun cas de ne pas éteindre le néon lorsqu'on sort d'une pièce.
Cela ne vient pas directement à l'esprit mais la couleur de vos murs peut avoir une influence sur votre facture d'électricité.
Choisissez des couleurs claires pour votre intérieur. Elles réfléchissent la lumière. Si vous utilisez des couleurs foncées, vous aurez besoin de plus de lumière artificielle.
Tant que vous le pouvez, profitez des rayons du soleil. Ils sont gratuits.
Si vous avez tendance à oublier la lumière, certains appareils peuvent vous aider.
Installez un temporisateur (minuterie) dans votre garage, votre couloir ou votre cave.
Ce dernier coupera automatiquement la lumière au bout d'un certain temps.
Les ampoules économiques ont fortement évolué, les premières étaient grandes et de forme peu esthétique.
La nouvelle génération est plus petite et en forme de poire; la couleur de la lumière émise est plus agréable.
Les ampoules économiques consomment 5 à 6 fois moins et durent jusqu'à 12 fois plus longtemps., 10 fois moins pour les LED et durée de vie : 20 fois plus.
Même si elles sont plus chères à l'achat, elles sont incontestablement plus rentables.
Quelques types de lampes économiques:
Faisons un petit calcul :
Si je remplace 5 ampoules de 60 W par des ampoules fluocompactes équivalentes (15 W) et que je les utilise 4h/j.
Par an j'économise :
Consommation d'une ampoule classique
60 W x 5 x (0,13 €/1000) x 4h x 365 = 56,94 €/an
Consommation d'une ampoule économique:
15 W x 5 x (0,13 €/1000) x 4h x 365 j= 14,24 €/an
Consommation d'une LED:
5 W x 5 x (0,13 €/1000) x 4h x 365 j= 4,75 €/an
En terme de consommation, mon économie annuelle est donc de 52,2 €/an.
Pour connaître mon économie nette, il faudra déduire de mes économies annuelles, le différentiel de prix entre une lampe classique et une lampe économique.
De nos jours, toutes les lampes sont obligatoirement marquées d'un label énergétique, c.-à-d. un indice de consommation. La plupart des lampes économiques sont marquées d'un label A ou B, les lampes halogènes d'un C ou D, les lampes à incandescence traditionnelle d'un E, F ou G.
Pour la lecture, préférez un éclairage local. Dans ce type de situation, il ne sert à rien d'éclairer l'ensemble d'une pièce.
Des abats jours foncés absorbent de la lumière.
Par ailleurs, les lampes, abat-jour et rideaux régulièrement nettoyés ont un meilleur rendement lumineux.
Si vous construisez ou si vous rénovez : l'aménagement de puits de lumière (coupoles, fenêtres de toit,..) apporte un gain considérable de lumière naturelle dans l'habitat et permet des économies d'éclairage jusque tard dans la journée.
Plutôt qu'un gros halogène de 150 watts accroché au plafond, répartissez de petites lampes à faible consommation d'énergie aux 4 coins de la pièce.
Évitez d'installer une lampe dans un recoin, derrière un meuble ou devant une fenêtre : une part de la lumière produite serait perdue et il vous faudrait allumer d'autres lampes.
L'entretien de la maison coûte cher. Mais on ne peut pas s'abstenir d'entretenir sans quoi tout se dégrade à grande vitesse. Comment faire attention aux bons éléments à employer?
Voici quelques astuces pour tenir la maison de façon économe, écolo et maligne :
Ne faites tourner votre lave vaisselle que lorsqu'il est rempli, sinon faites la vaisselle à la main en n'utilisant l'eau que pour rincer (40 à 70€/an d'économie).
Chauffer l'eau est l'étape qui consomme le plus d'énergie dans le cycle de lavage.
Le sèche-linge est un appareil coûteux, gourmand en énergie (un sèche-linge consomme 2 à 3 fois plus qu'un lave-linge sur un an) et qui n'est indispensable que pour les familles nombreuses.
En moyenne, nous consommons chacun de 40 à 80 litres d'eau chaude par jour.
Pour un ménage, cela représente au moins 10 à 20% de la consommation énergétique annuelle attribuée au chauffage de l'habitation.
La règle de base pour consommer le moins possible d'énergie : produire l'eau chaude directement quand on la consomme, en évitant de la stocker.
Pour choisir le système de production d'eau chaude le plus adapté à vos besoins, un avis peut être rendu par les guichets de l'énergie.
Une douche consomme 30 à 40 litres d'eau contre 100 à 130 pour un bain.
En général, l'eau chaude est portée à une température excessive. Dans la plupart des cas, 40 à 50 degrés suffisent largement.
La température de stockage conseillée dans le boiler est de 55 degrés de manière à éviter l'apparition de bactéries ou la formation excessive de calcaire.
Si vous êtes équipé d'un boiler électrique, il est conseillé d'en couper l'alimentation quand on s'absente pour plus de 24 heures afin de supprimer la consommation due au maintien de la température.
Il faut régulièrement détartrer le boiler électrique, celui sur chaudière et le chauffe-eau : le calcaire diminue le rendement de ces appareils.
Il faut veiller à la bonne ventilation des salles de bain et des cuisines équipées d'un chauffe-eau au gaz par une amenée d'air frais d'au moins 150 cm². Si ce n'est pas le cas, si l'appareil n'est pas raccordé à une cheminée ou si celle-ci ne remplit pas correctement son rôle d'évacuation des fumées, il peut produire du monoxyde de carbone (CO). C'est un gaz inodore, incolore et insipide qui, s'il est inhalé, peut s'avérer mortel. Les premiers symptômes de l'intoxication sont des maux de tête, des vomissements, etc.
Lors d'une première installation, il vaut mieux opter pour un chauffe-eau à ventouse étanche.
Le risque d'intoxication au CO disparaît et une prime régionale est disponible pour ce chauffe-eau.
Il faut savoir que la consommation des appareils électroménagers représente environ 20% de la facture d'électricité des ménages.
Ils sont classés sur une échelle allant de A à G. Avant d'acheter un appareil, vérifiez la consommation électrique de ce dernier.
Exemple des frigos :
Différents types d'investissements économiseurs d'énergie peuvent être réalisés.
L'isolation thermique protège le logement contre les agressions du froid et permet de réduire les dépenses de chauffage.
Quand on construit ou rénove une maison, il est important d'y prévoir :
Le niveau "K" définit l'isolation thermique globale d'une habitation.
Plus il est petit, meilleure est l'isolation.
Actuellement, on impose un niveau k inférieur à 55 pour tous les logements neufs.
On recommande un niveau k de 45.
En comparaison, une maison des années 70 qui n'est pas du tout isolée présente un niveau k d'environ 180!
Plusieurs éléments peuvent être thermiquement isolés :
Investir dans la performance énergétique de son logement est à terme rentable.
En effet, cela permet de diminuer la facture énergétique jusqu'à 40%.
Équipez l'installation de chauffage d'un thermostat et de vannes thermostatiques.
Bien réglés, ces outils peuvent réduire votre facture de 15 à 25%.
Une chaudière doit être régulièrement entretenue.
Ce faisant, vous économisez de 3 à 5% de combustible et vous garantissez votre sécurité.
Si votre chaudière a plus de 20 ans, vous devriez penser à la remplacer.
La consommation des nouvelles chaudières est beaucoup moins importante et vous permet de réaliser des économies substantielles tout en polluant moins.
Profitez des primes.
Pour une série d'investissements économiseurs d'énergie, des primes sont accordées chaque année par les Régions.
Dans le cadre de tels investissements, l'état fédéral accorde également certaines déductions fiscales.
Vous avez le choix entre :
Par ailleurs, il faut opter pour une chaudière au dimensionnement optimal pour votre habitat.
Une évaluation peut être menée par les guichets de l'énergie.
Enfin, il faut voir si la production d'eau chaude sanitaire doit être couplée ou indépendante de la chaudière. La réponse dépendra de la distance entre la chaufferie et la salle de bains. Si elle est supérieure à 8 mètres, alors le découplage est conseillé.
Si vous construisez à neuf ou rénovez, investissez dans des radiateurs légèrement surdimensionnés.
En effet, cela garantit des relances rapides de chauffage qui augmentent le confort sans surconsommation d'énergie.
Les guichets de l'énergie pourront examiner les devis détaillés de votre chauffagiste.
A la place ou en complément des énergies fossiles, l'utilisation d'énergies renouvelables permet d'importantes économies et contribue à réduire la pollution.
Le développement de filières énergies renouvelables crée en outre des emplois locaux durables et contribue à la dynamique économique générale.
Il existe plusieurs solutions :
Même si ces différents outils représentent un coût au départ, ils sont amortis dans le temps et sont à terme rentables.
Par ailleurs, il faut noter que les pouvoirs publics accordent des aides pour soutenir ce type d'investissements.
Placé sur le toit de l'habitation, des capteurs solaires transforment la lumière du soleil en chaleur et la transmettent à un réservoir d'eau.
Si l'eau n'est pas assez chaude, le système traditionnel de chauffage fournit automatiquement les degrés supplémentaires nécessaires. Cette technologie a fait ses preuves à travers toute l'Europe.
La taille standard d'un capteur solaire familial se situe entre 4 et 6 m² : il est donc nécessaire de disposer d'une surface de toiture suffisante, bien orientée (entre le sud-ouest et le sud-est) et sans ombrage.
Comme il faut stocker l'eau chaude sanitaire, il est également indispensable d'avoir suffisamment de place pour installer un réservoir de 200 à 300 litres. C'est techniquement réalisable dans la plupart des maisons unifamiliales et dans de nombreux appartements.
On appelle "photovoltaïque" le phénomène de transformation du rayonnement lumineux en électricité. Les techniques d'exploitation récentes de ce phénomène sont très efficaces et tout à fait fiables.
L'énergie photovoltaïque est adaptée au milieu urbain. En plaçant une dizaine de mètres carrés de capteurs photovoltaïques sur son toit, on peut contribuer à la production de l'électricité nécessaire au fonctionnement d'un ménage.
Avec 10 m² de panneaux photovoltaïques et un comportement économe en énergie, près de 40% de vos besoins en électricité seront couverts. Et ce gratuitement et sans changer votre confort.
Le chauffage solaire se compose de capteurs solaires thermiques généralement placés en toiture ou en auvent. Cette technique est similaire à celle du chauffe-eau solaire.
Les capteurs absorbent le rayonnement solaire et le transforment en chaleur. Comme pour le chauffe-eau solaire, on stocke la chaleur dans un réservoir d'eau. On utilisera alors cette eau pour chauffer la maison à travers de grandes surfaces d'échange.
En plus de participer au chauffage, de telles installations permettent de fournir la majeure partie des besoins en eau chaude sanitaire. Comme pour les autres techniques, ce « système combiné » ne fournit pas la totalité du chauffage d'une habitation.
Il s'agit d'un complément à l'existant.
Une installation de chauffage traditionnelle demeure nécessaire.
Si vous devez remplacer une chaudière existante, vous pouvez acquérir une chaudière moderne aux granulés de bois, souvent appelés pellets.
Entièrement naturels, ceux-ci sont faits de sciure compressée sans aucun additif.
Les chaudières aux pellets sont entièrement automatiques et d'un confort identique à celles fonctionnant au mazout. Le combustible est livré une fois par an ou plus en fonction du volume de stockage disponible. Ce système est plus économique qu'un chauffage traditionnel.
Les appareils de chauffage individuel au bois tels les inserts et les poêles sont souvent utilisés comme chauffage d'appoint.
Avec la montée du prix du mazout et du gaz naturel, ils sont de plus en plus souvent employés comme chauffage principal des pièces de séjour. Ces dernières années, des appareils de nouvelle génération sont apparus sur le marché : ces installations doivent être privilégiées. A noter, qu'à coté des poêles à bûches, il existe également des poêles aux pellets entièrement automatiques ainsi que des poêles de masse (en pierre).
La pompe à chaleur (ou chauffage thermodynamique) est une technologie qui permet, à l'aide d'électricité, de puiser la chaleur présente dans l'air, l'eau ou le sol, et de la redistribuer dans une habitation pour la chauffer.
La pompe à chaleur, c'est donc un système de chauffage qui fait partiellement appel aux sources d'énergie renouvelables puisqu'elle utilise de l'électricité pour fonctionner, mais de façon réduite.
Le chauffage thermodynamique est tout à fait fiable et permet de nombreuses économies d'énergies fossiles.
Économisez les dépenses de chauffage
Le chauffage peut représenter jusqu’à 70% de votre budget énergétique. La solution : isoler